Dans une maison, à Mexico, le temps d’une journée, des femmes et une petite fille, Sol (éblouissante Naima Senties), s’affairent à préparer un anniversaire un peu particulier: celui du père de Sol, trentenaire atteint d’un cancer qui ne lui laisse plus guère de force.

Par touches impressionnistes, le second long-métrage de la cinéaste mexicaine Lila Avilés documente, du point de vue de l’enfant, les moments «invisibles» qui précèdent la fête.

Pure merveille d’observation, «Tótem» est un film baroque et joyeux, où l’on ne sait plus trop s’il faut célébrer la vie ou la mort… Un portrait inoubliable d’une famille qui tangue, mais résiste.

Le nouveau film du talentueux Sean Durkin retrace l’histoire vraie et assez folle de la fratrie Von Erich, star du catch américain des années 1980, marquée par une série de deuils précoces.

Sous ses aspects trompeurs de film sportif viriliste, «Iron Claw» («la griffe de fer») raconte cette tragédie familiale en adoptant le point de vue de Kevin, le survivant de l’ombre, le plus apte des quatre frères, mais sans cesse rabaissé, qui voit son clan décimé par l’emprise toxique du père manager.

Dans le rôle de Kevin, Zac Efron, monstre herculéen au regard d’enfant, fascine et émeut… Une plongée révélatrice dans l’Amérique profonde, annonciatrice de la future démence «trumpienne»…

Avec deux millions d’entrées en France, «Maison de retraite» a connu un joli succès à sa sortie en 2022, ce qui nous vaut aujourd’hui une suite qui rejoue illico presto la carte de la comédie senior.

Toujours en charge du scénario, Kev Adams a imaginé que le foyer modèle qui accueille à la fois des personnes âgées et des jeunes orphelins doit temporairement fermer pour des raisons sanitaires.

Gentil animateur, Milann (K. Adams) trouve une solution provisoire en envoyant ses pensionnaires durant l’été dans un home idyllique sur la Côte d’Azur, une aubaine pour les gamins qui n’ont jamais vu la mer. Surprise, l’accueil est tout sauf chaleureux…

Coécrit avec la talentueuse scénariste neuchâteloise Joanne Giger, «Rivière» est le premier long-métrage de fiction du cinéaste franco-suisse Hugues Hariche.

Manon (Flavie Delangle), dix-sept ans, aspire à devenir hockeyeuse professionnelle. Engagée dans une équipe masculine, qu’elle domine de la tête et des épaules, la voilà qui fonce bille en tête dans ce défi.

Sa passion va l’entraîner à fréquenter un monde parfois brutal, où elle croit pouvoir laisser libre cours à la rage de vivre qui l’anime…  Rarement, ce temps de la jeunesse, mixte souvent inextricable de frustration et de désir, n’aura été si bien rendu sur grand écran!

Tiré d’un roman de Michael Morpurgo, à qui l’on doit aussi «Le Cheval de guerre» porté à l’écran par Steven Spielberg, «Le Royaume de Kensuké» raconte l’histoire de Michael, parti à l’âge de onze ans faire un tour du monde à la voile avec ses parents.

Une nuit, alors qu’une tempête fait rage, le voilà propulsé par-dessus bord avec sa chienne Stella. Échoué·es sur une île déserte, les deux naufragé·es sont secouru·es par Kensuké, un vieux soldat japonais qui vit seul en compagnie d’orangs-outans depuis la fin de la guerre…

Destiné à toute la famille, ce magnifique film d’animation pétri d’émotions nous rappelle fort à propos que nous avons besoin des autres pour survivre sur cette petite île que l’on appelle… la Terre!

Enseignante, Carla Nowak prend son poste dans une école à Hambourg. Motivée, la jeune femme travaille dur, tout en prodiguant sa bonne humeur et son sens de l’écoute.

Excellente pédagogue, Carla veille à se comporter de façon adéquate avec les élèves. Prônant l’intégration et l’égalité des chances, elle soutient et encourage les plus faibles. Mais lorsqu’elle se met à enquêter sur des vols commis au sein de l’institution, elle est attaquée de toutes parts…

Cinéaste allemand d’origine turque, İlker Çatak révèle combien l’école peut être le creuset d’une société dysfonctionnelle, chauffée à blanc par les préjugés… Remarquable!

Scénariste et dialoguiste de «Astérix et Obélix: l’Empire du milieu», Julien Hervé a troqué la plume contre la caméra pour réaliser son premier long-métrage.

Avisé, il s’est entouré d’une distribution trois étoiles pour réussir cette étape importantissime de sa carrière, à savoir Sylvie Testud, Didier Bourdon et un Christian Clavier irrésistible en aristo que le ridicule ne réussira jamais à occire…

À la veille de se marier, Alice et François décident de réunir leurs deux familles. Pour l’occasion, ils offrent à leurs parents issus de milieux très différents un cadeau original: des tests ADN, afin que chacun puisse découvrir les origines de ses ancêtres…

Dimanche 25 février, le film sera précédé à 17h au Temple de Sainte-Croix par l’ensemble vocal UN CHAT DANS LA GORGE puis à 19h par un apéritif au Royal.

Roman épistolaire de la féministe afro-américaine Alice Walker paru en 1982, dont Steven Spielberg a tiré trois ans plus tard un film éblouissant, «La Couleur pourpre» est devenu par la suite une comédie musicale qui connut un immense succès à Broadway.

À l’instigation de Steven Spielberg, Quincy Jones et Oprah Winfrey, cette version fait aujourd’hui l’objet d’une transposition sur le grand écran…

Séparée de sa sœur Nettie et de ses enfants, Celie mène une vie difficile, endurant tant bien que mal les coups d’un mari violent. Grâce à une solidarité toute féminine, elle entrevoit toutefois l’espoir d’une vie meilleure…