Dimanche 17 février à 17h30, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice puis d’un concert !

Plasticienne et vidéaste suisse de réputation mondiale, Emmanuelle Antille évoque la carrière de Karen Dalton, prodige méconnu du folk-blues des années 1960, qui fut l’une des muses de Bob Dylan. 

Sillonnant les États-Unis, Antille rencontre celles et ceux qui ont fréquenté et admiré cet esprit libre et rebelle jusqu’à son décès, à l’âge de cinquante-cinq ans, des suites du sida. 

Après la projection de ce documentaire envoûtant, les chanteuses Laure Betris (alias Kassette), Melissa Kassab et Dayla Mischler livreront un concert exceptionnel en reprenant les chansons sublimes de Karen Dalton.

Vincent Adatte

La saga « dragonnesque » se poursuit de plus belle ! Devenus chefs de leurs communautés respectives, Harold et Krokmou sont enfin en mesure de réaliser leur idéal. Commence une ère de paix qui voit Vikings et dragons vivre en bonne intelligence.

Mais c’était sans compter sur l’apparition subite d’une « Furie Éclair », une créature cracheuse de feu immaculée, mais non moins redoutable, présage d’une terrible menace…

Un film d’animation crépitant de bravoure et d’aventures qui constitue la cure idéale pour guérir de toute pyrophobie (la peur du feu).

Vincent Adatte

Samedi 16 février à 15h30 (3D)

Dimanche 17 février à 14h (2D)

Dimanche 24 février à 17h30 (2D)

Samedi 2 mars à 15h30 (3D)

À la veille de Noël, Ben (Lucas Hedges) s’enfuit de l’institution où l’ont placé ses parents pour surmonter sa dépendance à l’héroïne. Ce garçon de vingt ans revient alors au domicile familial, sis dans une banlieue américaine très ordinaire. 

Sa réapparition suscite la colère de son beau-père (Courtney B. Vance), furieux de le voir rompre de nouveau l’un des innombrables pactes conclus avec les siens. Holly (jouée par une formidable Julia Roberts), la mère de Ben, ne se résout pas à le renvoyer…

Un film puissant qui dépeint la déchéance morale d’un jeune homme pris dans l’engrenage de l’épidémie d’addiction aux opioïdes qui ravage actuellement les États-Unis.

Adeline Stern

Enfant terrible de l’establishment hollywoodien, M. Night Shyamalan disloque dans « Glass » le mythe des super héros duquel l’économie mondialisée du cinéma fait son miel depuis des années.

Le roi du thriller fantastique enferme les protagonistes de deux de ses films les plus marquants, « Incassable » (2000) et « Split » (2017), dans un hôpital psychiatrique. Y sont claquemurés David Dunn (Bruce Willis), doté d’une force surhumaine, Elijah Price (Samuel L. Jackson), génie du mal aux os de verre, et Kevin Gordon Crumb (James McAvoy), tueur en série protéiforme.

Une douce psychiatre (Sarah Paulson) s’efforce alors de les convaincre qu’ils ne sont que des malades mentaux intoxiqués par les super héros de bande dessinée… Retors et palpitant !

Vincent Adatte

Écorchées par la vie, elles vivent dans la rue et se font appeler Édith Piaf, Simone Veil, Brigitte Macron ou Lady Di. Si elles se donnent ces noms d’emprunt, c’est pour aller incognito prendre une douche et manger à l’Envol. 

Dans cette structure d’accueil de jour, des travailleuses sociales déterminées, comme Audrey (Audrey Lamy) et Manu (Corinne Masiero), s’efforcent de les réinsérer. Pour leur donner une vraie chance, Manu décide un jour de les héberger illégalement… 

Tourné avec des femmes SDF du Nord de la France et des actrices, « Les Invisibles » s’inscrit en plein dans l’actualité. Dramatique, mais pétri d’humour et de vitalité, ce film féministe dénonce avec force l’arbitraire de la précarité… Indispensable ! 

Adeline Stern

Dimanche 10 février à 11h le film sera suivi d’une discussion puis d‘un brunch participatif.

Cinéaste québécois, qui, notamment, a été l’assistant de Martin Scorsese, Mathieu Roy signe avec « Les Dépossédés » un documentaire alarmiste sur la situation des petits agriculteurs en butte à l’industrie agroalimentaire.

Partant à la rencontre de ces « petites gens » s’obstinant à exercer l'une des professions pourtant les moins bien rémunérés de la planète, Roy leur donne la parole. 

En résultent des témoignages bouleversants sur les mécanismes insidieux qui les entraînent dans une spirale de désespoir, d'endettement et de dépossession. Une spirale conduisant hélas de plus en plus souvent au suicide, que ce soit en Inde, en Suisse ou ailleurs… 

Adeline Stern

Samedi 9 février à 18h le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur puis du verre de l’amitié.

Alexia, Kevin et Romain souffrent de ce que l’on appelle une « déficience intellectuelle » : un attribut qui ne réfère à rien de précis, sinon qu’ils vivent en marge, dans une institution au bord du lac Léman. 

À dix-sept ans, ils sont sommés de devenir adultes ! Entre les cours à l’école, la vie au foyer et des stages en ateliers qui leur donnent un avant-goût du monde du travail, les voilà à l’épreuve…

Premier long-métrage du jeune réalisateur biennois Adrien Bordone, « Alexia, Kevin & Romain » est un documentaire poignant sur la quête d’autonomie, une quête que notre société guère bienveillante rend parfois fort ardue !

Vincent Adatte

Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand (Thomas Solivérès) n’a pas encore trente ans, mais déjà deux enfants et bien des angoisses, car il n’a rien créé depuis deux ans. 

Acculé, Edmond propose au grand comédien Constant Coquelin (Olivier Gourmet) une comédie héroïque en vers pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite et le temps presse. Pour l’instant, Edmond n’en a que le titre… « Cyrano de Bergerac » ! 

Adaptant sa propre pièce, qui vient de tourner en Suisse romande, Alexis Michalik la porte à l’écran avec une énergie formidable. En résulte un superbe hommage au théâtre d’une drôlerie constante… « C'est un roc ! ... C'est un pic... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ?... c'est une péninsule ! »

Adeline Stern

Tiré d’une histoire vraie, le nouveau film de Robert Zemeckis (« Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, Seul au monde, Contact, etc. ») fait le portrait émouvant d’un rêveur qui essaye de se remettre d’une terrible agression en se réfugiant dans un monde imaginaire peuplé de figurines. 

Traumatisé, Mark Hogancamp (Steve Carell) s’extrait du réel en bâtissant un village miniature baptisé Marwen, situé en Belgique, pendant la Seconde Guerre mondiale. Attaquées par les soldats allemands, les maisonnettes sont défendues par le Capitaine Hogie, un pilote de chasse flanqué de belles guerrières en escarpins…

Pres¬que retombé en enfance, Hogancamp est une nouvelle figure d’innocent, à l’exemple de Forrest Gump : un être différent, ¬capable de réenchanter le monde, et nous avec !

Vincent Adatte

À Paris, de nos jours. Mathieu Malinski (Jules Benchetrit) joue une fugue de Bach comme un dieu au piano installé par la SNCF dans le hall de la Gare du Nord. 

Le jeune homme suscite alors l’admiration hébétée de Pierre Geithner (Lambert Wilson), directeur du Conservatoire supérieur de musique de Paris. Fin du morceau, la police ferroviaire pourchasse le virtuose qui pratique aussi le vol à la tire…

Réalisé par un ancien assistant de Luc Besson, un film « de formation » généreux qui fait un sort réjouissant au déterminisme social… Et l’on ne se lasse pas d’entendre le deuxième concerto pour piano de Rachmaninov !

Vincent Adatte