Après «Bassidji», qui tentait de comprendre de l’intérieur les motivations des Gardiens de la Révolution, et «Iranien», où il s’efforçait de convertir quatre mollahs aux vertus du dialogue, le réalisateur documentaire Mehran Tamadon conçoit avec «Mon pire ennemi» un nouveau jeu de rôle…

Mojtaba, Hamzeh, Zar et d'autres ont subi la prison et des interrogatoires à différentes périodes de leur vie. Devant la caméra, le réalisateur leur demande de l'interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République islamique.

Ce que voudrait le cinéaste, c’est que le vrai tortionnaire, en Iran, se voie à travers le film comme dans un miroir, dans l’espoir qu’il s’émeuve de sa propre violence…

Après la mort de sa belle-sœur dans un accident à Hô Chi Minh-Ville, le jeune Thien doit ramener son corps au village. Il emmène aussi son neveu de cinq ans, qui a miraculeusement survécu à l’accident, et leur voyage de se muer en quête existentielle…

Auréolé de la Caméra d’or du meilleur premier long-métrage à Cannes, ce film-fleuve à la mise en scène époustouflante oscille à merveille entre rêve et réalité, avec une infinie douceur.

En trois heures absolument magistrales, ce film à nul pareil délivre un poème spirituel d’une beauté souvent inouïe, dont chaque image nous renvoie à la question combien troublante de notre place dans l’univers.

En 1992, Gracie (Julianne Moore), une mère de famille, est condamné à la prison ferme, lorsqu’on découvre qu’elle entretient une liaison avec Joe (Charles Melton), alors âgé de treize ans.

Deux décennies plus tard, Gracie et Joe sont marié·es et ont trois enfants, dont les deux derniers sont sur le point de quitter le nid familial… Mais leur quotidien va être bouleversé par l’intrusion d’Elizabeth (Nathalie Portman), une actrice qui doit incarner Gracie dans un film inspiré de leur histoire. Elle est venue les observer pour s’imprégner de son rôle.

Entre drame intime déchirant et comédie venimeuse, Todd Haines («Carol») met à sac de façon géniale l’«american way of life»!

Après que Jésus ait prononcé un sermon qui a mis le monde sens dessus dessous, les 12 disciples, y compris Judas qui vient de les rejoindre, sont prêts à le suivre jusqu’aux extrémités de la terre. Mais des problèmes subsistent. Matthieu souffre d’avoir été renié par ses parents. André rend visite à Jean le Baptiste emprisonné. Marie et les femmes doivent trouver une source de revenus. Simon et Eden sont confrontés au prix à payer quand on suit Jésus. Plus important encore, les disciples font face à leur plus grand défi lorsque Jésus les envoie, deux par deux, prêcher et faire des miracles, sans lui…

Après que Jésus ait prononcé un sermon qui a mis le monde sens dessus dessous, les 12 disciples, y compris Judas qui vient de les rejoindre, sont prêts à le suivre jusqu’aux extrémités de la terre. Mais des problèmes subsistent. Matthieu souffre d’avoir été renié par ses parents. André rend visite à Jean le Baptiste emprisonné. Marie et les femmes doivent trouver une source de revenus. Simon et Eden sont confrontés au prix à payer quand on suit Jésus. Plus important encore, les disciples font face à leur plus grand défi lorsque Jésus les envoie, deux par deux, prêcher et faire des miracles, sans lui…

Dimanche 4 février à 11h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Du Grand Nord canadien aux forêts de Nouvelle-Calédonie, en passant par les plus grandes mégalopoles, les corbeaux et corneilles vivent en étroite relation avec le monde dit «civilisé»…

Aucun animal ne nous connaît mieux. Là où il y a des humains, il y a aussi des corbeaux et des corneilles. Ils nous observent depuis la nuit des temps et ont la capacité de transmettre cette connaissance de l'être humain à leurs descendants…

Doués d’une intelligence hors-norme, ces oiseaux savent aussi bien communiquer entre eux que faire des signes aux autres espèces et même fabriquer des outils. Avec brio, le documentaire du Bernois Martin Schilt nous en fait la démonstration.

Samedi 3 février à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le cinéaste.

Réalisateur de films courts originaux et très remarqués, le cinéaste suisse-égyptien Tamer Ruggli passe avec panache l’épreuve du premier long-métrage.

«Retour en Alexandrie» raconte le retour de Sue (Nadine Labaki) dans son Egypte natale, pour voir une dernière fois sa mère Fairouz (Fanny Ardant), grande-bourgeoise excentrique avec qui elle a dû prendre ses distances pour préserver sa santé mentale.

À peine hors de Suisse, où elle a tenté de se reconstruire, la voilà assaillie par le passé et ses fantômes… Comédie à la fois tendre et féroce, teintée de fantastique, «Retour en Alexandrie» se joue des liens du sang, pour tenter d’accéder, enfin, au bonheur… Jubilatoire!